La propolis

Elle nous est offerte par les abeilles et bien connue des apiculteurs, comme étant un « défenseur de la cité :  la ruche.

La petite histoire !

Les grecs l’utilisaient pour les abcès, pour diminuer les enflures, apaiser les ulcères et furoncles et les Incas pour la fièvre. Notre médecine de campagne considère qu’elle est un bon compromis pour les affections cutanées, les rhumatismes, les hémorroïdes, ou les extinctions de voix.

Description : 

Elle est résineuse à froid et collante en contact avec l’air froid. Elle est souple à chaud. Elle est un mélange d’huile essentielle, de cire, de pollen et de résine récoltée par l’abeille sur plusieurs végétaux (bourgeons, peupliers, bouleaux…) Les abeilles l’utilisent pour colmater leur ruche en la déposant sur les parois, pour assurer une bonne température et embaumer les insectes, voulant pénétrer dans la ruche.

Bien la choisir :

S’assurer qu’elle soit fraîche, qu’elle ait été récoltée sur grille, sans poussière , ni sciure, qu’elle ait fait l’objet d’un contrôle de résidu de pesticides et qu’elle ne contienne pas de métaux lourds. Pour conclure sur ces critères de qualité, s’assurer qu’elle soit correctement titrée dans sa contenance ( en propolis) et sa constitution, de façon à ne pas se retrouver avec un pourcentage minimum dans le contenu. ( Vérifier le pourcentage sur l’étiquette ou demander à l’apiculteur directement).

La propolis a de multiples propriétés.

Elle est antiseptique à spectre très large.  D’autre part, elle est cicatrisante et régénérante des tissus. Elle peut être l’utilisée pour l’hygiène buccale, en dentifrice et en bains de bouche. Elle est antalgique[1] et anesthésique, et   Anti tumorale[2]. Elle regorge de flavanoides[3]

La propolis aurait des vertus prévenant les infections respiratoires. Ces capacités anti infectieuses sont liées aux substances contenues dans sa composition. Il est recommandé dans les périodes virales de faire des pré-cures pour inhiber les virus.

Elle est aussi efficace dans la lutte contre les champignons, et les parasites.

Il faut toutefois rester prudent. La propolis vendue par les apiculteurs est fabriquée à saturation d’alcool. 

Comment la consommer ?

Il existe de la propolis brute à mâcher, des extraits huileux, des gélules, des teintures mères, des extraits alcooliques, et des sprays. 

Les possibilités de faire une cure sont diverses et peuvent s’adapter à tout individu.

Bien la choisir :

s’assurer qu’elle soit fraîche, qu’elle ait été récoltée sur grille, sans poussière , ni sciure, qu’elle ait fait l’objet d’un contrôle de résidu de pesticides et qu’elle ne contienne pas de métaux lourds. Pour conclure sur ces critères de qualité, s’assurer qu’elle soit correctement titrée dans sa contenance ( en propolis) et sa constitution, de façon à ne pas se retrouver avec un pourcentage minimum dans le contenu. ( Vérifier le pourcentage sur l’étiquette ou demander à l’apiculteur directement).

Précautions :

Il est préférable pour les femmes enceintes et allaitantes ainsi que les jeunes enfants de ne pas consommer de propolis, sans le conseil d’un professionnel de santé.

©Cet article a été rédigé par Guylaine RAPHANAUD

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Les informations et conseils présentés sur le site « Naturopathie-prévention.fr »et « La Page Facebook « « Bien être et Nature Bio » ne se substituent pas à une consultation ou un diagnostic posé par un médecin ou un professionnel de santé, susceptible d’apprécier précisément votre état de santé.

Sources : Encyclopédie de revitalisation naturelle – D – Kieffer- Ed. Sully – Encyclopédie Universalis – site www.universalis.fr – Dictionnaire Larousse.


[1] Antalgique : Se dit d’une substance (et de ses effets) propre à calmer la douleur.

[2] Anti tumorale : permet de lutter contre les tumeurs

[3] Flavonoïdes : Substance extraite du péricarpe des agrumes et possédant une action vitaminique P. (Les flavonoïdes sont souvent utilisés comme tonique veineux et dans le traitement des accidents vasculaires.)

3 Péricarpe : Paroi du fruit enveloppant la graine ou l’amande. (Le péricarpe comprend l’épicarpe [peau ou écorce], le mésocarpe [chair ou pulpe, parfois comestible] et l’endocarpe [paroi du noyau, par exemple].)