Le Noyer

L’ARBRE SOLITAIRE AU MACÉRÂT DE BOURGEONS BIENFAITEURS

Famille de Juglandacées

Noyer : Juglans regia- Étymologie : « Ju » = Jupiter, « glans » = noix et regia « Roi » autant dire « la noix de Jupiter », ou « le noyer royal »

Son territoire : la peau, les muqueuses [1]et les séreuses[2].

Le noyer est un arbre solitaire, bien ancré au sol, ses racines sont profondes. « Rien ne pousse sous un noyer, hormis la petite pervenche »avait-il.  De plus, pour assurer sa solitude et son espace vital, il sécrète une substance aromatique appelée « Juglone ». 

Il symbolise les défenses naturelles, plus précisément, il est le conservateur de l’immunité.

Il se révèle incontournable dans l’accompagnement des maladies auto-immunes dermatologiques, mais aussi dans les dysbioses [3]et parasitoses[4] intestinales. 

Responsable de l’identité intestinale, il est l’accompagnateur idéal dans les actions pancréatiques et hépatiques. Sa feuille est un antipoison naturel. Elle était utile en cataplasmes contre les parasitoses.

Il peut s’associer à bien d’autres macérats, pour améliorer les suites d’un traitement antibiotique, les verminoses[5], les rhumatismes, l’hypertension, et l’insuffisance veineuse et dans l’accompagnement des cirrhoses alcooliques en synergie avec d’autres bourgeons de plantes.

Le Dr Bach,(Walnut-noyer) le définit comme étant la protection de l’intestin contre les influences du monde extérieur. Par ailleurs, il fait référence à une mutation de la vie, chez la femme, évoquant la puberté, la ménopause, ou la perte d’un être aimé. De même, qu’il pense que l’élixir de noyer, procure un sentiment de persévérance plus accru pour l’homme, face aux aléas de la vie.

Le noyer est le symbole de la défense du territoire et la noix symbolise le cerveau.


[1] Muqueuses : membrane qui tapisse la totalité du tube digestif, (bouche au rectum), l’appareil respiratoire, l’appareil urinaire, les appareils génitaux masculin et féminin, ainsi que la face postérieure des paupières et la face antérieure du globe oculaire(conjonctive).

[2] Séreuses : fines membranes tissulaires entourant les viscères et formées de deux feuillets, le feuillet viscéral et feuillet pariétal.

[3] Dysbioses : déséquilibre de la flore intestinale.

[4] Parasitose : infection ou infestation par un parasite, qui peut être cliniquement symptomatique (maladie parasitaire) ou inapparente (infection latente).

[5] Verminoses : affectation parasitaire, en particulier digestive, due à des vers.

Ces informations sont dispensées à titre indicatif et ne se substituent pas à une consultation chez un praticien de santé ou un thérapeute, pour la mise en place de la thérapie adaptée au consultant.


Sources- Larousse des plantes médicinales-La Phytoembryothérapie-Dr F. Ledoux-G. Guéniot.

 Cet article a été rédigé par Guylaine Raphanaud Naturopathe.

Article soumis aux droits d’auteur

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